Il y a quelques temps, j’ai eu l’opportunité d’interviewer Pierre Alain Frossard, ex-athlète professionnel devenu coach sportif pour les entrepreneurs et cadres. Si vous n’avez pas vu cette entrevue, je vous invite à aller la voir sur ma chaine YouTube. Cette rencontre a été pour moi, une vague d’inspiration !
Je vous explique …
Durant cet échange, nous avons parlé de la formule de la performance qu’il a découverte dans un livre et qu’il a reprise. La performance se définit donc ainsi, c’est le potentiel de chacun moins les interférences. Les interférences représentent ici, nos mécanismes d’auto-sabotage.
J’ai eu envie de faire le parallèle avec l’exigence que nous pouvons nous mettre, nous, enseignants, dans notre pratique.
Nous avons souvent tendance à nous fixer la barre très haut pour être parfait, pour répondre à ce que nous croyons être attendu de nous, ou répondre à nos injonctions, qui font partie de notre système de valeur. Ces exigences nous éloignent parfois du plaisir que l’on pourrait prendre si nous ne nous en demandions pas tant.
Pour réussir à se défaire de l’exigence excessive qui mène au rejet de soi, appliquons cette formule, faisons de notre exigence quelque chose de positif en la définissant comme l’équivalent de notre potentiel moins les interférences (l’auto- sabotage).
– « Comment ? » me direz-vous, car souvent notre potentiel est limité par nos blocages, nos peurs. Notre égo est trop présent et prend le contrôle de nos pensées en nous faisant croire que nous ne sommes pas assez bons, pas assez efficaces, pas suffisamment sévères, et tout un tas d’autres sornettes !
Cela me permet de faire le lien avec l’un des accords toltèques qui est « fais toujours de ton mieux, ni plus ni moins ! ».
Je reconnais que c’est tentant d’en faire plus ou d’en faire moins et de se laisser parasiter par notre égo et nos mécanismes d’auto-sabotage. Mais plus nous allons mettre de la conscience sur ce qui se passe en nous grâce à l’observation et l’amour de soi, plus nous allons être dans notre plein potentiel.
Pour conclure, si nous nous basons sur notre potentiel réel du moment et que nous l’acceptons, nous serons en cohérence avec nos désirs et nos besoins. Il n’y aura donc de pas culpabilité. Nous ne nous reprocherons pas de ne pas en avoir pas fait assez ou que nous sommes allés au-delà de nos limites. Nous serons alignés et nos injonctions personnelles laisseront la place à l’amour que nous nous portons.
Bien à vous,
Angélique